À propos de nous
L’ArDP, Archive des Femmes dans le Piémont (Archivio delle Donne in Piemonte), est une association culturelle sans but lucratif qui vise à conserver et à entretenir l’histoire et la mémoire des femmes, ainsi que le mouvement des femmes à partir du territoire de l’association, c’est-à-dire la région piémontaise, en prêtant une attention particulière à la dimension nationale et internationale.
Etant conscient de la nécessité de restituer la visibilité de l’histoire des femmes dans sa dimension individuelle et collective mais aussi conscient du grave risque de dispersion des documents et du matériel, l’ArDP se constitue comme un lieu physique de collecte et de conservation (où se trouvent des écrits, des œuvres d’art, des témoignages déposés par des particuliers, des associations et/ou organismes diverses) et comme un nœud de raccord virtuel avec d’autres archives e d’autres réalités qui, au niveau régional et pas seulement, travaillent pour valoriser le domaine de l’histoire des femmes dans son ensemble.
L’ArDP a un double objectif : faire ressurgir et protéger mais aussi accroitre l’étude et la recherche afin que le lien avec les femmes du passé reste vivant et stimule encore de nouveaux processus de participation féminine.
L’ArDP est tout d’abord un lieu de relation et d’élaboration commune ; l’archive est composée de femmes de provenances et formations diverses et s’appuie sur un comité scientifique de chercheuses qui en oriente les activités selon les différentes filières des études sur les femmes et le genre.
L’ArDP, qui s’est federé en 2016 avec la Maison des femmes de Turin (Casa delle donne di Torino) et avec le Centre d’études et de documentation de pensée féminine (Centro studi e documentazione pensiero femminile), a lancé un nouveau projet avec la constitution de Láadan, Centre culturel et social des femmes (Láadan, Centro culturale e sociale delle donne).
Le nom est inspiré de la science-fiction féministe et, plus particulièrement, du roman « Native Tongue » de Suzette Elgin.
La fédération Láadan, qui a réuni les activités et les patrimoines archivistiques et bibliothèques des différentes associations qui la composent, propose de donner vie à un lieu de partage et d’échange intergénérationnel de culture et de savoirs lié à les femmes et aux féminismes et est dédié aux études de genre, féministes et queer.
Le nouveau siège, qui se trouve dans Via Vanchiglia, 3 à Turin, contient des archives et bibliothèques ainsi que des espaces de consultation et des salles de conférence.
Pourquoi avoir créé cette association ?
L’Association est née le 7 juin 2006 à la suite d’un parcours participatif entre particuliers, associations et institutions qui, déjà l’année précédente, avaient constitué un Comité de promotion pour un archive des Femmes dans le Piémont (Comitato Promotore per un archivio delle Donne in Piemonte).
L’idée de créer une archive dédiée aux femmes est le résultat d’une longue réflexion qui, en plus de s’attarder sur le rôle de la femme dans l’histoire, sur leur représentation et sur leur visibilité, s’interroge sur les diverses façons de faire et transmettre la mémoire.
L’engagement politique, social, professionnel, culturel des femmes a souvent pris des aspects différents de ceux des hommes – et parfois moins formels et plus intermittents – et, de ce fait, il est plus difficile de trouver une représentation adéquate dans les archives généralistes, dans les archives historiques, les archives syndicalistes, des partis, des maisons d’édition,… En outre, dans ces mêmes archives, les documents concernant les femmes sont, la plupart du temps, envahis par une indifférence par rapport au genre.
Une perspective qui tient compte de cette dimension peut faire réémerger un sens de l’histoire plus ample et articulé en récupérant des informations qui ne seraient pas accessibles avec un traitement de données traditionnel.
Si l’histoire des femmes reste tue, il manque un composant fondamental pour la compréhension du présent, c’est pourquoi il semble être d’un intérêt commun non seulement d’en conserver la mémoire mais aussi de la faire agir comme un bien commun.
Instruments
- archive des femmes (Fonds archivistiques ordonnés et inventoriés, Fonds archivistiques en cours de réorganisation, Nouvelles acquisitions, Nos recensements)
- bibliothèque
- initiatives culturelles (conférences, séminaires, présentations)
- études (publications et recherches)
Structure d’organisation
Présidentes:
Anna Cagna
Elena Petricola
Trésorières:
Sara Staffieri
Renata Campini
Comité de gestion:
Anna Cagna
Renata Campini
Elena Petricola
Sara Staffieri
Ferdinanda Vigliani
Comité scientifique